Du bois de cissard

Du bois de cissard Bouvier Bernois

Bouvier Bernois

toux de chenil

toux de chenil

J'ai trouver un article très intéressant et très complet sur la toux de chenil.

Je
trouve très important d'en parler car elle touche de plus en plus de
monde qui fréquente les exposition ainsi que les rassemblement de
chiens.

Vous trouverez dans cet article les
symptômes liés à la toux de chenil pour mieux la reconnaitre et agir en
conséquences car cette infections peut être mortelle si elle n'est pas
soignée correctement.

Bonne lecture


Toux de
chenil



ou




trachéobronchite infectieuse



 Un chien peut être
atteint de cette maladie même s'il ne vit pas dans un chenil.
 



 



 



Généralités



 



Facteurs de dissémination



  • chiens de l'élevage participant à des manifestations ou
    à des regroupements de chiens à l'extérieur


  • pratique d'une autre activité (pension, dressage...)



  • confinement, mauvaise aération des locaux


  • conditions de stress des animaux


Contagion



  • Uniquement
    respiratoire, par voie aérienne


  • Incubation de 3 à 10 jours


  • Maximum sur les animaux non protégés,

    elle peut être mortelle  en l'absence de traitement





Prophylaxie




  • locaux espacés, bien ventilés, non humides


  • vide sanitaire, nettoyage, désinfection


  • quarantaine de 8 à 10 jours lors d'entrée de chiens
    dans l'élevage


  • empêcher les contacts avec des chiens qui
    n'appartiennent pas à l'élevage


  • médecine douce : tisanes d'échinacées


  • huiles essentielles de Thym, de serpolet,
    d'eucalyptus à diffuser dans l'atmosphère





 


TOUX DE CHENIL


Dr Samuel Buff


La toux du chenil est la pathologie du
tractus respiratoire supérieur la plus répandue en élevage canin. Très
contagieuse, elle affecte des chiens partout dans le monde, et un nombre
important d’individus au cours de leur vie. D’autres noms moins usités,
rappellent la nature de certains agents infectieux ou les principaux symptômes
de l’affection : trachéo-bronchite, bronchite infectieuse canine, ou
bordétellose.


 


Les agents infectieux en cause


 


Plusieurs agents contribuent à l’entité
« Toux de Chenil ». Les plus communs sont



  • le virus
    parainfluenza
    ,


  • la bactérie
    Bordetella bronchiseptica
    ,


  • les mycoplasmes.


  • L’adénovirus canin, le réovirus et
    l’herpes virus canin contribuent également à cette maladie.


Chacun de ces microorganismes peut être
individuellement à l’origine des symptômes de la maladie, mais généralement la
pathologie se développe avec plusieurs d’entre eux.


Le plus répandu, le virus parainfluenza,
permet un développement des symptômes en moins de 6 jours. Les vaccins offrent
une protection satisfaisante.


Pour Bordetella
bronchiseptica
, la bactérie isolée le plus souvent, les symptômes
apparaissent 4 jours après l’exposition, et disparaissent en 10 jours en
l’absence de complications infectieuses. Mais après la résolution, les animaux
atteints continueront à excréter la bactérie pendant encore 6 à 14 semaines et
seront donc des sources de contamination pour d’autres chiens dans l’élevage. Le
vaccin intra nasal assure une protection contre la
Bordetella
.


Généralement ces deux agent apparaissent
concomitamment dans l’élevage, provoquant une pathologie qui disparaît en 14 à
20 jours.


 


Les symptômes


 


Le symptôme principal est une toux sèche,
profonde : le propriétaire décrit souvent un son caverneux. Un jetage aqueux
(narines mouillées) est souvent présent. Généralement, le chien reste alerte,
actif et conserve un appétit normal. Le plus souvent on peut mettre en évidence
un récent déplacement ou des contacts avec des congénères, comme lors
d’expositions canines. Dans les cas les plus sévères, les symptômes peuvent
s’aggraver : abattement, fièvre, inappétence et pneumonie peuvent même aboutir à
la mort de l’animal. Ces complications se développent généralement chez les
animaux immunodéficients ou des chiots non vaccinés.


 


Le diagnostic


 


Le diagnostic s’appuie sur les
commémoratifs et les symptômes observés. La culture bactérienne ou l’isolement
du virus peuvent être réalisés pour mettre en évidence l’agent causal, bien que
cela soit rarement nécessaire.


 


Le traitement


 


Il existe deux options dans le traitement
selon la sévérité de l’atteinte. Le plus souvent dans les formes simples,
l’antibiothérapie n’est pas utile. Si le chien reste actif, a bon appétit et ne
présente qu’une toux sèche sans atteinte de l’état général, on laissera la
maladie évoluer spontanément vers la guérison. Afin d’augmenter le confort du
chien, il est toutefois possible de limiter la toux en administrant des
antitussifs codéinés ou de la prednisolone. En complément, des
broncho-dilatateurs lèveront les spasmes bronchiques.


Lorsque l’état général est atteint, quand
l’animal perd l’appétit, a de la fièvre ou présente des signes de pneumonie, le
traitement antibiotique sera indispensable. On utilise souvent des tétracyclines
ou une association sulfamides triméthoprime. L’usage d’autres molécules est
également possibles. Les corticoïdes seront à éviter pour les risques d’immuno-suppression
qu’ils peuvent entraîner, mais aussi parce que la toux souvent grasse à ce
stade, permet l’expectoration des glaires bronchiques et ne doit pas être
entravée. Les broncho-dilatateurs et les aérosols (inhalation) complèteront le
traitement. La consultation d’un vétérinaire permettra la mise en place d’un
traitement approprié et rapide de l’animal, sans lequel l’aggravation et les
séquelles sont souvent possibles.


 


La vaccination et la prévention


 


La meilleure prévention consiste à éviter
tout contact des chiots avec d’autres animaux. Lorsque cela s’avère impossible,
la vaccination constitue une bonne alternative. Si votre chien est régulièrement
vacciné avec un vaccin penta- ou septa- valent, il reçoit déjà des valences
contre certains agents de la toux du chenil, en particulier contre le virus
parainfluenza et l’adénovirus. Cependant ces vaccins
ne procurent généralement pas une protection suffisante contre la maladie, même
si ils en limitent la gravité de l’atteinte et des symptômes.


La meilleure protection contre le virus
parainfluenza et la Bordetella
est issue du vaccin intra-nasal. Ce type de vaccin met en place une immunité
locale des muqueuses et limite l’incidence de la maladie et des symptômes.
Certaines précautions sont nécessaires à son emploi, il n’est pas rare de voir
des chiens présenter des symptôme évocateurs suite à la vaccination ;
généralement, ils disparaissent en quelques jours, sans traitement. Le chien
vacciné peut excréter le virus et contaminer ses congénères pendant au maximum
72 heures. Il faut en général 4 jours, pour qu’un chien vacciné développe une
protection immunitaire satisfaisante. Il faut tenir compte de ces deux éléments
pour vacciner sans risque : l’animal à vacciner ne doit pas être en contact avec
des congénères sensibles dans les 72 heures suivant la vaccination et il ne doit
pas être en contact avec des animaux porteurs pendant 4 jours et au mieux une
semaine suivant la vaccination. Il ne faut pas vacciner la veille d’une
exposition canine ou d’un déplacement. La protection obtenue permet d’éviter
toute contamination, dans un sens comme dans l’autre.


Comme tout médicament, le vaccin doit être
utilisé à bon escient et seulement sur des chiens à risques élevés. Si votre
chien ne fait pas d’exposition, n’est pas en contact avec d’autres, les risques
sont mineurs et il n’est pas utile de le vacciner.


En élevage, lorsque la toux du chenil est
un problème, il faut une hygiène stricte avec un nettoyage et une désinfection
soignés des cages, des récipients et des containers de nourriture et d’eau. Les
bâtiments d’élevage doivent être correctement ventilés, avec environ 12
renouvellements complets du volume par heure. La toux de chenil peut être
transmise par les mains, les vêtements aussi bien que par l’air. Aussi, les
animaux atteints seront isolés et l’éleveur portera des gants ou effectuera un
lavage soigné de ses mains avant de passer aux soins des autres animaux ; il
évitera ainsi toute contamination accidentelle. En élevage à risque, la
vaccination des chiots peut être utile. La primo-vaccination devra être
complétée par un rappel annuel, voire bi-annuel dans les cas les plus sévères.


 


 


Les risques en santé humaine


 


Jusque récemment, la toux de chenil
n’était pas considérée comme un risque pour la santé humaine. Des recherches
montrent cependant que Bordetella bronchiseptica est
à l’origine de pathologies humaines. Toutefois, chez un homme adulte et en bonne
santé, le risque demeure inexistant. A l’inverse, les enfants ou les individus
immunodéprimés devraient prendre des précautions et éviter tout contact avec un
chien atteint de toux de chenil.



La toux du chenil est une entité
pathologique causée par différent virus et bactéries. Elle ne nécessite
généralement aucun traitement. Un vaccin existe, il est indiqué pour les sujets
à hauts risques. La toux du chenil atteint les chiens et les canidés sauvages,
mais ni le chat ni l’homme en bonne santé.